Si les romains introduisent la culture de la vigne en Bourgogne, c’est l’eau qui sera à l’origine du développement du lieu avec la découverte d’une source abondante dans l’enceinte même du Château. Né le 17 janvier 1342, Philippe de France, fils du roi Jean Le Bon et Bonne de Luxembourg, est surnommé le Hardi en raison de son courage lors de la bataille de Poitiers en 1356. Premier duc de Bourgogne de la maison de Valois, à la tête d’un immense territoire après son mariage, l’homme se révèle un mécène extrêmement cultivé. En 1372, Philippe le Hardi prend possession de la seigneurie de Santenay et du château et choisit d’améliorer les crus élaborés en décrétant par ordonnance l’interdiction du déloyal gamay. Une décision historique : le début de la Bourgogne monocépage. Ou l’invention des vins de terroir et de qualité par la volonté politique d’un homme. L’œuvre de Philippe le Hardi est poursuivie par son fils Jean Sans Peur, puis son petit-fils, Philippe le Bon, à l’origine de la construction de l’Hôtel-Dieu à Beaune en 1443, et enfin Charles Le Téméraire. Le vaste territoire du Duché de Bourgogne rejoint le royaume de France après 1477 Selon la légende, le roi Henri IV aurait autorisé la plantation de platanes pour remercier le châtelain de l’époque. Des « arbres de vie » de plus de 400 ans indissociablement liés à l’identité du site : symboles de régénération dans la mythologie, ils incarnent aujourd’hui fièrement la renaissance du domaine. Le château est ensuite la propriété durant trois siècles de nobles de haut rang jusqu’à la Révolution, où il échappe à la destruction. En 1796, il est fait état de deux pressoirs au sein du château, preuve irréfutable d’une activité de vinification au sein même du bâtiment. Au gré des successions et des mariages, le domaine change de main mais l’exploitation viticole reste de tout premier ordre. Les Pidault, entre 1965 et 1976, entreprennent de nombreux travaux de rénovation du bâtiment et d’importantes plantations sur Mercurey. Le Château retrouve son lustre d’antan. Avec le rachat du Crédit Agricole, le début d’une nouvelle ère durable au vignoble ainsi que d’une montée en gamme. En 2019, l’acquisition de superbes parcelles sur Chambolle- Musigny et Gevrey-Chambertin et de 65 ares supplémentaires sur le Clos de Vougeot conforte le domaine dans ses ambitions. En 2021, lancement de la conversion en Agriculture Biologique. Si les romains introduisent la culture de la vigne en Bourgogne, c’est l’eau qui sera à l’origine du développement du lieu avec la découverte d’une source abondante dans l’enceinte même du Château. Né le 17 janvier 1342, Philippe de France, fils du roi Jean Le Bon et Bonne de Luxembourg, est surnommé le Hardi en raison de son courage lors de la bataille de Poitiers en 1356. Premier duc de Bourgogne de la maison de Valois, à la tête d’un immense territoire après son mariage, l’homme se révèle un mécène extrêmement cultivé. En 1372, Philippe le Hardi prend possession de la seigneurie de Santenay et du château et choisit d’améliorer les crus élaborés en décrétant par ordonnance l’interdiction du déloyal gamay. Une décision historique : le début de la Bourgogne monocépage. Ou l’invention des vins de terroir et de qualité par la volonté politique d’un homme. L’œuvre de Philippe le Hardi est poursuivie par son fils Jean Sans Peur, puis son petit-fils, Philippe le Bon, à l’origine de la construction de l’Hôtel-Dieu à Beaune en 1443, et enfin Charles Le Téméraire. Le vaste territoire du Duché de Bourgogne rejoint le royaume de France après 1477 Selon la légende, le roi Henri IV aurait autorisé la plantation de platanes pour remercier le châtelain de l’époque. Des « arbres de vie » de plus de 400 ans indissociablement liés à l’identité du site : symboles de régénération dans la mythologie, ils incarnent aujourd’hui fièrement la renaissance du domaine. Le château est ensuite la propriété durant trois siècles de nobles de haut rang jusqu’à la Révolution, où il échappe à la destruction. En 1796, il est fait état de deux pressoirs au sein du château, preuve irréfutable d’une activité de vinification au sein même du bâtiment. Au gré des successions et des mariages, le domaine change de main mais l’exploitation viticole reste de tout premier ordre. Les Pidault, entre 1965 et 1976, entreprennent de nombreux travaux de rénovation du bâtiment et d’importantes plantations sur Mercurey. Le Château retrouve son lustre d’antan. Avec le rachat du Crédit Agricole, le début d’une nouvelle ère durable au vignoble ainsi que d’une montée en gamme. En 2019, l’acquisition de superbes parcelles sur Chambolle- Musigny et Gevrey-Chambertin et de 65 ares supplémentaires sur le Clos de Vougeot conforte le domaine dans ses ambitions. En 2021, lancement de la conversion en Agriculture Biologique.
DES GALLO-ROMAINS AU MOYEN-ÂGE
DES GALLO-ROMAINS AU MOYEN-ÂGE
Au IXème siècle est construit un castrum dont la vocation protectrice se développe au fil des années. Au XIVème siècle, un donjon, un pont-levis et une muraille sont érigés.
PHILIPPE LE HARDI, DUC DE BOURGOGNE,
BÂTISSEUR ET MÉCÈNE
L’ORDONNANCE DUCALE
LES HÉRITIERS DE PHILIPPE LE HARDI
LES PLATANES REMARQUABLES
DEUX NOBLES FAMILLES
JUSQU’À LA RÉVOLUTION
PLUSIEURS PROPRIÉTAIRES AU XXÈME
UNE NOUVELLE ÈRE
DES GALLO-ROMAINS AU MOYEN-ÂGE
Au IXème siècle est construit un castrum dont la vocation protectrice se développe au fil des années. Au XIVème siècle, un donjon, un pont-levis et une muraille sont érigés.
PHILIPPE LE HARDI, DUC DE BOURGOGNE
L’ORDONNANCE DUCALE
LES HÉRITIERS DE PHILIPPE LE HARDI
LES PLATANES REMARQUABLES
DEUX NOBLES FAMILLES
JUSQU’À LA RÉVOLUTION
PLUSIEURS PROPRIÉTAIRES AU XXÈME
UNE NOUVELLE ÈRE